Elle a fait de la médiation professionnelle le combat de toute sa vie. Comptable et financière à la base, Aïcha Sangaré s’est vite découvert une véritable âme de médiatrice qui l’a conduite à faire partie du cercle des fondateurs de la «médiation professionnelle». Cette nouvelle discipline gagne du terrain et s’impose comme la solution miracle aux relations conflictuelles qui pourrissent les entreprises et notre société. Son rêve, faire profiter au maximum aux Africains et ultra-marins de ce concept qui fait d’Aïcha Sangaré l’une des plus grandes ambassadrices de l’Afrique en Occident, d’où son implication sans réserve dans la première édition des PSAO (Produits et Services inspirés de l’Afrique et l’Outre-Mer).
À en juger par les proportions qu’elle prend à travers l’Afrique, son continent d’origine, et le monde, Aïcha Sangaré comptera bientôt parmi ceux qui penseront la planète tout entière. Son nom se confond à la «médiation professionnelle», une discipline qu’elle a efficacement contribué à faire sortir des fonts baptismaux il y a seulement une vingtaine d’années. Pourtant, à la base, Aïcha Sangaré exerce comme comptable. Les bons points enregistrés par elle, à l’entame de sa carrière professionnelle, lui confèrent des galons qui lui vaudront de devenir directrice financière. Ici aussi, ses résultats sont à la fois élogieux et éloquents ; sauf que, partout où son expertise de spécialiste de la chose financière est requise, Aïcha Sangaré réalise que la vie en entreprise est minée par des conflits qui nivellent les employés vers le bas et, forcément, déteignent sur leurs performances générales. Et comme elle n’est pas femme à voir des problèmes auxquels des solutions ne sont pas trouvées, Aïcha Sangaré se découvre une vocation qui va prendre le pas sur les finances. Il naîtra en elle une flamme de pacificatrice et, surtout, de médiatrice. C’est ainsi qu’en compagnie du spécialiste et fondateur de la discipline, la brave Ivoirienne fait parler son intelligence et propose au monde la «médiation professionnelle» qui, depuis 1999, est la science développée par Jean-Louis Lascoux qui maîtrise les incendies relationnels qui pourraient se déclarer dans tous les contextes, quels qu’ils soient. Mieux encore, la «Médiation Professionnelle» s’illustre comme une disciple préventive au service des entreprises et des institutions. Elle est au service des personnes formant les personnels de différentes entreprises contre les conflits qui, la plupart du temps, auraient bien pu être évités. Une nouvelle profession a donc émergé depuis 20 ans: Médiateur professionnel. Cette nouvelle profession intervient dns les secteurs d’activité et dans tous les contextes. Elle est le gage de qualité d’intervention pour tout professionnel souhaitant valoriser son éthique et sa déontologie. L’hmain demeure au coeur de cette discipline.
LA MÉDIATION PROFESSIONNELLE : UNE DISCIPLINE PORTE-BONHEUR
C’est en 1999 que l’on entend parler pour la première fois de la «Médiation Professionnelle» à partir de l’ouvrage de Jean-Louis Lascoux, intitulé «Pratique de la médiation professionnelle». Le concept paraît très savant pour ceux qui n’en sont pas les inventeurs. Mais, Aïcha Sangaré qui fait partie du noyau dur des personnes ayant osé une telle initiative, en parle en experte : «La médiation professionnelle est une discipline à part entière. Elle applique une méthode résolutoire des conflits, basée essentiellement sur les relations avec comme principes fondateurs la neutralité, l’impartialité et la confidentialité», confie-t-elle, heureuse comme un poisson dans l’eau, parce qu’au fil du temps, le monde du travail comprend que la «médiation professionnelle» est une discipline incontournable, en passe de devenir universelle. Selon Aïcha Sangaré, «elle apprend à s’entendre, brise les tours de Babel qui polluent l’ambiance et l’atmosphère en entreprise et apporte des solutions aux problématiques». Inaugurée en 1999, la «Médiation Professionnelle» enseigne la culture du dialogue et de l’entente. Il s’agit d’une discipline qui ne concerne pas seulement le monde du travail, mais interpelle aussi les individus dans leurs relations inter-personnelles, d’autant plus que, comme aime à l’expliquer Aïcha Sangaré, «la médiation professionnelle est une discipline universelle qui propose sa boussole à tous ceux qui la sollicite ou l’appellent au secours». Cette science a vocation à faire changer de paradigme dans les rapports entre individus, aussi bien sur leurs lieux de travail qu’en privé.
UNE ÉCOLE PROFESSIONNELLE DE LA MÉDIATION ET DE LA NÉGOCIATION EST NÉE EN CÔTE D’IVOIRE
Le rêve que nourrit Aïcha Sangaré est si noble et si grand qu’elle a jugé opportun de créer toute une école dédiée à la formation en médiation professionnelle. En Côte d’Ivoire est donc née l’École Professionnelle de la Médiation et de la Négociation dont Aïcha Sangaré est la directrice. L’Afrique de l’Ouest a donc l’honneur d’abriter cette première école en Afrique et dans le monde entier. L’objectif est de vulgariser cette discipline à laquelle plus personne ne doit échapper. La preuve en est qu’en Côte d’Ivoire où s’est aussi tenu en 2015 le premier colloque international de la médiation, même les chefs traditionnels de ce pays se sont inscrits à la belle école de cette discipline et s’en servent aussi pour administrer leurs chefferies. Aïcha Sangaré se dit prête à donner tout ce qu’elle a dans son sa tête bien faite pour que, dans un futur très proche, la «médiation professionnelle» soit introduite dans les programmes scolaires des pays d’Afrique et d’ailleurs.
En acceptant d’être l’une des principales pierres angulaires des PSAO (Produits et Services inspirés de l’Afrique et l’Outre-Mer), Aïcha Sangaré entend apporter sa contribution au succès de cet événement dont les participants, pour la plupart, sont de grands chefs d’entreprises. Ils en profiteront pour s’abreuver à la source de cette valeureuse femme d’Afrique. «Certes, je suis née en France, mais mes parents ont construit la Côte d’Ivoire. J’ai choisi de développer une expertise dont doivent prioritairement bénéficier les Africains». Rendez-vous est donc pris pour les 17 et 18 décembre prochains à la première édition des PSAO. Une occasion idoine et historique qui s’offre aux participants qui devront profiter de l’expertise d’Aïcha Sangaré pour parfaire leurs connaissances managériales. Le succès de toute entreprise commence par la capacité de ses leaders à prévenir les conflits. En entreprise plus qu’ailleurs, prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir. L’Angleterre a sa «dame de fer» qui n’est autre que Margaret Thatcher. L’Afrique a sa «dame de faire», en la personne de Aïcha Sangaré. Cette jolie Africaine est une dame d’action et d’engagement, qui fait son devoir, tout son devoir, pour faire avancer l’Afrique. Sacrée «dame de faire», cette Aïcha Sangaré.
Cyrille Kemmegne