De plus en plus, l’Afrique semble avoir son mot à dire dans l’univers des nouvelles technologies. Du mieux qu’il le peut, le continent africain se bat pour ne pas toujours rester à la traîne. Les chiffres incitent certes à l’optimisme, mais le potentiel en la matière est loin d’être véritablement exploité. Le troisième salon PSAO (Produits et Services inspirés de l’Afrique et des Outre-Mer) est une aubaine pour les entrepreneurs de ce secteur. Il ne leur appartient plus que de saisir la perche qui leur est déjà tendue par les organiseurs de ce grand salon panafricain.
Sur le sol africain, l’on enregistre un grand déploiement des entrepreneurs de l’univers de la tech. Dans ce secteur d’activité, il y a ces dernières années une espèce de croissance rapide du marché technologique en Afrique. Les innovations et start-ups en la matière se passent de commentaires. Il y en a qui connaissent de réels succès et ne demandent qu’à être davantage mises en vedette.
Hier réservés à une certaine couche dite privilégiée de la population, internet et la connectivité connaissent aujourd’hui une grande expansion en Afrique et dans les Caraïbes ; d’où les grandes opportunités qu’offre ce secteur qui ne demande qu’à être boosté. Les années qui passent offrent aux investisseurs étrangers l’occasion de gagner du terrain dans le secteur technologique africain.
Il en est de même du développement de l’écosystème entrepreneurial devenu majeur. Les gouvernements les plus consciencieux prennent les plus grandes initiatives pour contribuer à leur façon au développement de l’environnement technologique.
UN AVENIR DAVANTAGE PROMETTEUR
Ces dernières années, le marché des technologies en Afrique est estimé à des milliards de dollars. Le pourcentage d’accès à l’internet prend aussi des proportions aussi bien quand il s’agit des opportunités économiques que pourrait offrir ce secteur dans lequel les étrangers ont les plus grandes parts.
Bon an, mal an, les investissements dans la tech en Afrique ont contribué à la création de milliers d’emplois et continuent d’avoir un impact positif sur le développement économique du continent. C’est dire combien les nouvelles technologies peuvent offrir de grandes opportunités aux jeunes chercheurs d’emplois en Afrique. Il ne fait point de doute que ces nouvelles données, mieux exploitées par les décideurs, auront plus d’impact encore sur l’avenir et le devenir des jeunes.
C’est en cela que peut être utile le salon PSAO, notamment rappeler à la conscience africaine que ce secteur est une mine d’opportunités qui ne méritent que d’être exploitées comme il se doit. Les entrepreneurs de ce secteur devront profiter du troisième salon PSAO pour inspirer confiance à ceux qui douteraient encore de leurs talents et leurs performances avérées. Le jeu en vaut décidément la chandelle.
Cyrille Kemmegne