TROIS GRANDS HOMMES, LA MÊME PASSION POUR LE MÊME PROJET

 Jean-Célestin Edjangué, Paterne Haoussou et Boris Nguemdjo sont trois chevilles ouvrières de l’organisation des Produits et services inspirés de l’Afrique et l’Outre-mer (PSAO) dont la deuxième édition se tient les 1er et 2 juillet prochains à Douala au Cameroun. En plus d’être chacun un surdoué dans son domaine, ils ont en commun d’avoir le même amour pour le continent africain qui les vus naître. Leur passion commune pour le développement accéléré de l’Afrique et l’Outre-mer n’a d’égal que leur implication sans réserve dans les PSAO, projet qui a vocation à donner un sérieux coup de fouet au développement de l’Afrique et l’Outre-mer.

 

Il est entré dans la communication comme l’on entrerait au sacerdoce. Jean-Célestin Edjangué a toujours fait de sa plume passionnée et bienveillante sa principale arme. Le digne fils du Cameroun, qu’on a de bonnes raisons de présenter comme journaliste, conférencier et consultant en médias, utilise son don de la communication pour faire bouger les lignes. L’ancien élève du lycée de New-Bell, dans la ville de Douala, où se tiendra d’ailleurs la deuxième édition des Produits et services inspirés de l’Afrique et l’Outre-mer ( PSAO) a, au fil des années, fait de son art oratoire et sa plume aiguisée ses principaux atouts qui en font désormais une voix qui compte quand il est question de parler d’une Afrique qui cherche sa voie et ses marques.

Ce n’est pas le fait du hasard si depuis le lancement des PSAO, Armelle Ngougni, la promotrice en a fait l’une des pierres angulaires et des têtes pensantes. Sa totale implication et toutes les lumières qu’il a apportées à ce grand projet panafricain en ont contribué au succès éclatant.

L’année dernière, au lancement des PSAO, Jean-Célestin Edjangué a été, non seulement un maestro de la communication, mais aussi l’un des conférenciers les plus émérites. La preuve en est qu’Armelle Ngougni ne manque pas de le couvrir de louanges et d’éloges. « Si je n’avais pas croisé la trajectoire de Jean-Célestin, je n’aurais pas réussi un certain nombre de choses pertinentes », se plaît à dire avec bonheur la CEO (Chief Executive Officer) des PSAO qui ne passe pas par quatre chemins pour rendre hommage à celui qui a fait toutes ses preuves dans la communication et qui est encore aujourd’hui le correspondant, en Europe, du grand quotidien camerounais « Le messager ».

Celui qui fut aussi un temps l’une des plus grandes voix de « Canal 2 international » au Cameroun et de « Africa 24 » est aussi un féru de la littérature. Et de ce point de vue aussi, sa passion pour l’Afrique se voit comme le nez sur le visage. En témoignent ses nombreuses productions livresques qui, toutes, trahissent sa soif de voir l’Afrique et l’Outre-mer redorer leur blason. Il s’est aussi rendu célèbre en commettant des livres dont les plus connus sont « Afrique, que fais-tu de ta jeunesse.

Les paradoxes d’un enjeu moteur du développement », « Éducation à l’environnement en Afrique, le rôle des médias ». Si dans le premier livre cité, Jean-Célestin Edjangué alerte sur les gâchis d’une jeunesse invisible et livrée à son propre sort, dans le deuxième, il rappelle l’importance qu’il y a à mettre à la disposition des jeunes Africains une véritable éducation, susceptible de les aider à prendre conscience des enjeux du développement. Avec succès, il a conduit la rédaction de plusieurs ouvrages collectifs qui en font un défenseur acharné de l’Afrique et l’Outre-mer.

PATERNE HAOUSSOU ET BORIS NGUEMDJO

La Côte d’Ivoire peut être fière de compter parmi ses fils un certain Paterne Haoussou. Génie du graphisme et de l’infographie en multimédia, ce jeune mordu de la production inaugure officiellement sa carrière en 1987. Cette année-là en effet, il est recruté par « HATENE », une maison de production qui mise sur ses prouesses et lui confie la réalisation de « Héritage », un film dont Paterne Haoussou est le monteur principal et le chef de la production.

Le coup d’essai est presqu’un coup de maître pour le jeune réalisateur dont le baptême du feu est plutôt un succès. Le film est retenu pour les FESPACO, le plus grand rendez-vous africain du cinéma. L’appétit venant en mangeant, Paterne Haoussou se spécialise aussi deux années plus tard dans les habillages des chaînes de télévision. Nombre de chaînes de son pays et d’ailleurs le sollicitent. LMTV et Bénie TV de la Côte d’Ivoire l’enrôlent. Il en est aussi de même de Télé Tchad et ETV du Tchad.

En 2018, il retourne dans son pays où, en compagnie de Hassan David, il réalise une série historique sur l’école en Côte d’Ivoire. À force de convaincre, Paterne Haoussou se voit confier d’autres responsabilités. Entre 2018 et 2020, il est responsable de production et post-production de la société « PEPE SOUPE », une maison de production et d’information sur le web.

Depuis 2021, Paterne Haoussou est à la tête de sa propre structure « INFLUENCE CINÉMA » qui se particularise dans  l’accompagnement des jeunes talents soucieux d’être bien encadrés en matière de cinéma. Dans la foulée, il n’hésite pas à produire ses propres films. C’est ainsi que Paterne Haoussou s’apprête par exemple à produire un film dont le titre est « Je vais mourir ».

Happé par l’agro écologie, Paterne Haoussou vient de lancer une chaîne You Tube « Le jardin Paterne », dont le but est d’aider tous ceux qui, chez eux, font l’agriculture sans intrants chimiques. Ce n’est pas un fait anodin si au quotidien, il a reçu mandat d’Armelle Ngougni de gérer toutes les plateformes des PSAO. Le travail qu’il abat depuis la première édition se passe simplement de commentaire

Jeune Camerounais ayant fait de brillantes études de statistiques au Cameroun, Boris Nguemdjo arrive en France en 2014, pour augmenter le poids de ses connaissances dans son domaine de prédilection. C’est l’ENSAI qui l’accueille pour les besoins de la cause.

En 2016, il s’installe à Marseille où il va défendre avec bonheur une thèse en économie. Soucieux d’évoluer en contribuant au développement des autres Camerounais, Boris Nguemdjo crée en 2017 l’association des étudiants camerounais d’Aix-Marseille, dont il devient le président, mais choisit de travailler en intelligence avec les associations africaines de la région ; preuve que le développement du continent noir coule dans ses veines comme du sang.

Le jeune loup aux dents plutôt très longues enseigne aujourd’hui les statistiques à Sciences Po Aix. Consultant data Scientist, Boris Nguemdjo est l’un des noyaux durs de la deuxième édition des Produits et services inspirés de l’Afrique et l’Outre-mer (PSAO) dont les préparatifs s’intensifient aux quatre coins du continent noir.

Cyrille Kemmegne

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