Elle peut être considérée à juste titre comme l’une des plus grandes fiertés du Cameroun en France et dans toute l’Europe. Manon Aminatou n’a jamais oublié d’où elle est partie pour devenir la dame de poigne qu’elle est aujourd’hui. Camerounaise jusqu’au bout des ongles, la maire-adjointe de Saint-Jean-le-Blanc, que l’on présente à la fois comme femme scientifique, femme entrepreneure, femme politique et femme fédératrice, sera l’une des plus grandes attractions de la deuxième édition du salon hybride PSAO (Produits et Services inspirés de l’Afrique et l’Outre-mer) qu’abrite Douala, la capitale économique du Cameroun, les 1er et 2 juillet prochains.
Dans la ville de Saint-Jean-le-Blanc, commune française, située en région Centre-Val de Loire, commune de la Métropole Orléanaise classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, où vivent paisiblement un peu plus 9000 âmes, le docteur Manon Aminatou ne saurait passer inaperçue. Et pour cause, elle occupe les fonctions d’adjointe au maire de cette belle localité, une responsabilité loin d’être une simple promenade de santé.
Ce n’est pas le fait du hasard si cette camerounaise d’origine et fière de l’être a pu se frayer un chemin dans l’univers politique très concurrentiel de la France. Ses principaux mots d’ordre ont toujours été le travail, le respect, l’abnégation, et la confiance en soi. La conjugaison de tous ces atouts, ajoutée à sa grande intelligence, lui a permis de gravir les marches de la société française, et de compter désormais parmi les voix les plus écoutées, non seulement de Saint-Jean-le-Blanc, mais aussi dans plusieurs autres secteurs de la vie nationale française et européenne où le devoir l’appelle sans cesse.
PLUSIEURS CORDES À SON ARC…
Il est difficile de cloîtrer Manon Aminatou dans un domaine précis, tant elle a plusieurs talents qui parlent en sa faveur. Femme politique, la digne camerounaise d’origine s’est déjà imposée dans l’univers français. En témoigne le poste de maire-adjointe de Saint-Jean-le-Blanc. Elle est en charge des questions de transition écologique et œuvre pour que sa commune soit une ville durable. Grâce à ses actions, Saint-Jean-le-Blanc est la première ville dans la Région Centre Val de Loire à signer la charte des « Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens ».
De formation, Manon Aminatou est Docteur en pharmacologie. Elle est accréditée expert toxicologue européen dans le domaine de la santé humaine et environnementale, en accord avec le principe « One Health » qui intègre une santé globale à préserver. L’adjointe au maire de Saint-Jean-le-Blanc est fondatrice du cabinet VisaTox dont l’objectif est d’accompagner les entreprises dans la mise en conformité réglementaire de leurs produits de consommation. Ses prouesses et sa riche expérience lui ont permis d’intégrer allègrement nombre de sociétés savantes telles que la Société Française de Toxicologie (SFT), membre de la Société Française de Pharmacologie (SFP), et membre de la Cosmetic Valley. Toutes ces appartenances font de cette femme aux multiples casquettes une valeur sûre de la pharmacologie en France et en Europe tout court.
UNE CHANCE POUR L’AFRIQUE
Manon Aminatou ne se contente pas d’être la brave femme entrepreneure que l’on voit réaliser des performances parfois venues d’ailleurs. Au quotidien, elle se soucie de son continent d’origine, l’Afrique. Ses actions pour les pays africains se développent au niveau des enjeux économiques, techniques et environnementaux. L’on n’est donc pas surpris de la voir accompagner certains pays africains dans la mise en place de la réglementation et la sécurisation de leurs produits. C’est donc à bon droit qu’on la considère comme une femme fédératrice.
Nul ne peut remettre en cause sa volonté de créer des ponts sur le double espace Afrique-Europe. La preuve en est qu’on lui doit la création de l’Alliance des Maires et Adjoints pour le Développement Économique entre l’Afrique et l’Europe (AMADEAE), qu’elle préside. L’objectif de ce regroupement est de valoriser le positionnement stratégique de la commune au carrefour des enjeux de développement et de coopération entre les deux continents. Difficile de dire s’il y a meilleur moyen d’œuvrer pour les échanges économiques et technologiques entre les continents africain et européen.
Au deuxième salon hybride PSAO (Produits et Services inspirés de l’Afrique et l’Outre-mer), auquel elle prendra part, et qui se tient heureusement au Cameroun, pays qu’elle connaît aussi par cœur, Manon Aminatou fera parler ses immenses connaissances et sa grosse expérience dont profiteront les participants, tous triés sur le volet. L’Afrique et l’Outre-mer sauront aussi en tirer profit pour exploiter au maximum cette grande dame qui a un trésor à offrir, en termes de toxicologie et de pharmacologie. Vivement les 1er et 2 juillet prochains, pour que l’Afrique et l’Outre-mer, qui n’ont plus d’état de grâce, sachent presser Manon Aminatou, comme l’on presserait une orange pour en extraire le jus outrageusement sucré. Elle ne s’en offusquerait d’ailleurs jamais.
Cyrille Kemmegne