GÉRARD THÉOBALD L’OUTRE-MER DANS LE COEUR

   Gérard Théobald est un homme ayant plusieurs casquettes. D’aucuns diraient plutôt qu’il a plusieurs cordes à son arc. Du pareil au même ! Toujours est-il que tout ce que ce brillant Guadeloupéen entreprend, il le fait bien, comme s’il s’agissait, chaque fois, du chant du cygne. L’on retiendra définitivement de cet homme pluridimensionnel qu’il parle pour défendre de grandes causes et porter de nobles valeurs, plus est quand il s’agit des intérêts de l’Afrique et l’Outre-mer.

Personne n’aurait tort de dire de Gérard Théobald qu’il est un digne héritier de l’immortel Aimé Césaire. L’historique combat engagé par l’inusable Aimé Césaire il y a de longues années, Gérard Théobald le poursuit aujourd’hui avec la même verve et une égale détermination. Comme la bouche d’Aimé Césaire, en son temps, celle de Gérard Théobald est «la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche» ; et sa voix, comme celle d’Aimé Césaire «la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir». Si Gérard Théobald est présenté, à juste titre, à la fois comme réalisateur, producteur, cinéaste et auteur, il a la particularité de ne pas faire de l’art pour l’art. De loin, il se démarque de Théophile Gautier, adepte de l’écriture pour le simple plaisir de l’écriture, par ses prises de position qui en font un auteur on ne peut plus engagé. Son engagement, Gérard Théobald le prend en faveur de l’Outre-mer qui l’a vu naître et grandir. Auteur de plusieurs productions à succès, Gérard Théobald se donne à fond pour défendre les intérêts des Afro-Caribéens dans leur grand ensemble, mais aussi à saisir par la caméra ce que l’oeil humain se refuse souvent de voir.

 

UNE ABONDANTE PRODUCTION INTELLECTUELLE POUR DÉFENDRE LES MOINS NANTIS

Gérard Théobald est un réalisateur, auteur prolixe et prolifique. Le monde de la littérature lui doit des livres tels que «Perfidia» et «Le fils du bourreau», deux livres édités par Edilivre. «La liberté est ou n’est pas», «De l’Indigène au citoyen, mémoire d’une diversité» et «Retour au pays des rois» sont également quelques titres qui enrichissent son abondante production littéraire. Si dans tous ces ouvrages, Gérard Théobald se montre défenseur acharné de grandes causes, il s’est particulièrement distingué en s’investissant dans un ouvrage collectif consacré à l’avenir et au devenir de l’Outre-mer. Le seul titre en dit long sur le combat qui est le sien. Dans cet essai produit par les éditions l’Harmattan, sous le titre «La crise de l’Outre-mer français», les trois auteurs, dont Gérard Théobald, décrivent l’Outre-mer comme une région qui «clame son exaspération, sa souffrance et son angoisse». Les auteurs en arrivent néanmoins à la conclusion que «la crise de l’Outre-mer a permis à chacun de prendre conscience des inquiétudes dues à la pauvreté, au chômage, aux inégalités sociales, à la dépendance à l’égard de la métropole».
Gérard Théobald, comme la plupart des Afro-Caribéens engagés en faveur du développement de leurs régions, n’entend lésiner sur aucun moyen pour faire du premier salon virtuel des PSAO (Produits et Services inspirés de l’Afrique et l’Outre-mer) un grand succès. Les 17 et 18 décembre prochains, il donnera encore à voir et à apprécier son expertise en réalisation, cinéma et production. Mais au-delà et par-delà, il plaidera pour un mieux-être des entrepreneurs afro-caribéens. La voix de ce fin connaisseur de l’Outre-mer vaudra son pesant d’or à cette occasion historique. Vivement !

Cyrille Kemmegne

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