Jamais deux sans trois

Au fil des éditions et des années, le salon PSAO (Produits et Services inspirés de l’Afrique et des Outre-Mer) prend de l’envergure et gagne en prestige. De très loin, la notoriété de cet événement panafricain va au-delà des frontières du continent africain et fait tache d’huile aux quatre coins de la planète. 

Normal ! À la base, le projet fut trop beau et le rêve de ses organisateurs trop grand pour ne pas accrocher des milliers d’entrepreneurs africains et caribéens les plus ambitieux. 

La mayonnaise n’a donc pas tardé à prendre, pour le plus grand bonheur des entrepreneurs africains et des porteurs de ce noble projet, au premier desquels Armelle Ngougni, une jeune Africaine d’origine camerounaise qui a compris que L’Afrique est dotée de potentiels économique, technique, technologique, énergétique,  géographique, humain, et naturel, qui ne demandent qu’à être valorisés.

Admettre que les immenses atouts pluridimensionnels dont regorge et jouit l’Afrique sont encore à des années-lumière d’être judicieusement exploités, est une lapalissade ; d’où la naissance de ce salon qui, depuis les deux premières éditions, met en vitrine les plus grands entrepreneurs africains, soucieux de se montrer et de faire savoir au monde entier leur savoir-faire. 

C’est la raison d’être de ce projet novateur qui a vocation à célébrer les entrepreneurs africains et caribéens au cours d’un grand rendez-vous du donner et recevoir. Ainsi, à la faveur du salon PSAO dont les fruits n’ont pas tardé à tenir la promesse des fleurs dès son lancement, des centaines d’investisseurs africains, pourtant bourrés de talents et pleins de grandes ambitions, sont sortis de l’ornière. De grandes opportunités leur ont ainsi été offertes, non seulement de se faire connaître, mais davantage de mettre à disposition leurs nombreuses connaissances, chacun dans son domaine de prédilection. 

La preuve en est qu’après le succès retentissant des deux premières éditions, ces créateurs d’emplois, en chœur, saluent la belle initiative prise par les Africains, en faveur des entrepreneurs africains dont les produits pourtant de très bonne qualité pour la plupart, « pourrissaient » parfois dans un étonnant anonymat. Il a fallu que le salon PSAO sorte des fonts baptismaux pour que les entrepreneurs et autres grands investisseurs du continent africain se retrouvent en première ligne. Armelle Ngougni, une jeune Africaine pleine d’ambitions, initiatrice en chef de cet événement annuel, s’est entourée d’hommes et de femmes à l’expertise avérée pour que les fruits tiennent la promesse des fleurs. 

 

ET DE TROIS…

 Les échos des deux premières éditions continuent de résonner dans les esprits et les cœurs. Pour ne citer que le cas de la ville de Douala, capitale économique économique du Cameroun qui a abrité la deuxième édition l’année dernière, le parfum du succès de cette rencontre est encore humé à la fois par les organisateurs, les investisseurs y ayant pris part, ainsi que par les participants qui en redemandent. Sauf que l’événement est appelé à faire le tour de l’Afrique et des Caraïbes pour que que le continent tout entier en tire profit au maximum. 

La troisième édition du salon PSAO est déjà dans l’air et la prochaine édition s’annonce riche en innovations à plus d’un titre. Chaque édition s’organise avec son lot de nouveautés. Tel un bon vin qui réjouit le cœur de l’homme, le salon PSAO réjouit les cœurs de tous les entrepreneurs qui s’en délectent et saisissent la balle au bond pour rivaliser avec les entrepreneurs d’autres continents qui découvrent, grâce au Salon des Produits et Services d’excellence Inspirés de l’Afrique et des Outre-Mer à quel point l’Afrique et les Outre-Mer sont les creusets d’un entrepreneuriat ambitieux et audacieux. 

À propos de la troisième édition dont les  préparatifs s’intensifient ça et là, sa promotrice et non moins directrice des opérations affirme que « cette année, nous sommes non seulement fiers d’aller à la rencontre des nombreux entrepreneurs, innovateurs et exportateurs du pays hôte, mais aussi de valoriser un pays, ses réussites créatrices locales, nationales et internationales. » Et, tout compte fait, insiste Armelle Ngougni, « ce sera un salon ouvrant de nouvelles voies institutionnelles pour un développement intra-africain ou ouvert sur le monde. 

L’Afrique et les Caraïbes sont dotés de grands diamants dans l’univers de l’entrepreneuriat. Le salon PSAO se charge de les dénicher, où qu’ils se trouvent. La détermination de ses organisateurs est sans bornes. Eux qui, mieux que quiconque, savent que le temps de l’Afrique a sonné et que même le soleil doit parfois se cacher pour laisser place à la lune.

 

                                                                                         Cyrille Kemmegne

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