Les richesses touristiques de l’Afrique sont immenses. Entre sa biodiversité, les grandes attractions et nombre d’autres avantages, le secteur touristique africain peut être un maillon fort de l’économie africaine, pour peu qu’on lui redonne toutes ses lettres de noblesse.
Il faut être de mauvaise foi pour ne pas se féliciter de la diversité écologique, ainsi que de la richesse de la faune et de la flore en Afrique. Ces atouts indéniables contribuent efficacement à la préservation de l’écosystème. Partout en Afrique, il existe des sites touristiques on ne peut plus attrayants, susceptibles de faire des yeux de Chimène à des millions de touristes au quotidien. Le secteur touristique pourrait ipso facto permettre à chaque pays africain d’en faire une importante source de revenus financiers. Il suffit pour ce faire de transformer les richesses touristiques en grandes opportunités économiques pour les communautés locales. Le développement et la valorisation de ce secteur n’est qu’une question de volonté politique.
Par conséquent, l’exploration des retombées économiques sur le long terme pourrait être de belles opportunités d’emplois. Le développement du tourisme en Afrique ne saurait cependant se faire sans les pratiques respectueuses de l’environnement, via une contribution efficace et efficiente à la lutte contre le changement climatique. C’est dire à quel point le tourisme peut contribuer à valoriser l’Afrique et les Caraïbes, à condition qu’il y ait un engagement de ses parties prenantes en faveur du bien-être des populations et des économies de divers États.
L’AFRIQUE : UNE BELLE DESTINATION TOURISTIQUE
Le Caire en Égypte peut se targuer d’être doté des pyramides de Gizeh qui attirent des millions de visiteurs tous les ans, contribuant efficacement au tourisme de ce pays d’Afrique du Nord. On estime les revenus annuels qu’ils génèrent à plusieurs milliards de dollars. Il en est de même du Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud, véritable attraction emblématique qui attire des touristes du monde entier. Le tourisme contribue de manière substantielle à l’économie sud-africaine, générant également des milliards de dollars chaque année.
Ce qui est valable pour L’Égypte et l’Afrique du Sud l’est aussi pour le Maroc, la Tanzanie, le Zimbabwe, la Zambie, l’Île Maurice et plusieurs autres pays africains qui ont des sites pouvant en faire de véritables destinations touristiques. Il suffit pour ce faire de briller par l’audace et la volonté d’innover. Pendant le salon PSAO, la part belle belle sera également faite aux opérateurs du secteur touristique qui devront en profiter pour vendre leurs charmes et leurs atouts.
Ce sera l’occasion de leur rappeler que les principaux sites touristiques génèrent des revenus non seulement grâce aux droits d’entrée, mais aussi par le biais des dépenses des touristes dans l’hébergement, la restauration, les excursions et d’autres activités connexes. Bien que les chiffres spécifiques puissent varier d’une année à une autre, il reste constant que le tourisme dans un pays, modernisé et ambitieux, pourrait être un maillon fort de l’économie nationale.
Pour le seul cas de la France, la Tour Eiffel rapporte à l’économie nationale, chaque année, plusieurs dizaines de millions d’euros. C’est tout dire !
Cyrille Kemmegne