Tous au Sénégal en octobre pour l’Acte 4 !

Dakar, la belle capitale sénégalaise, vibre déjà au rythme de la quatrième édition du salon PSAO (Produits et Services inspirés d’Afrique et de ses Outremers) qu’elle abrite en octobre prochain. Ça et là, l’effervescence est de plus en plus perceptible et les potentiels exposants du pays hôte, réputé pour son hospitalité légendaire, mettent les petits plats dans les grands pour être à la hauteur de l’événement et des grands défis qui les attendent. Dans les administrations concernées par cette édition dont les observateurs les plus futés disent déjà le plus grand bien, le même branle-bas est à l’ordre du jour. L’objectif de toutes les parties prenantes de ce rendez-vous entrepreneurial est de faire au moins aussi bien que les pays ayant eu l’insigne honneur de dérouler le tapis rouge aux exposants des éditions précédentes.

Au moment où le Sénégal se prépare activement à accueillir la quatrième édition du salon PSAO (Produits et Services inspirés d’Afrique et de ses Outremers), il jouit d’une réputation indéniable de pays dont l’hospitalité ne souffre l’ombre d’aucun doute. De tout temps, cet État d’Afrique de l’Ouest s’est illustré comme le creuset de l’intégration africaine. Là ne se limitent pas les atouts et le potentiel du pays de la Teranga dont les actuels dirigeants voient très grand pour l’ensemble du continent africain. Dans de nombreux domaines économiques, et particulièrement en ce qui concerne l’agroalimentaire, la cosmétique naturelle, le textile, les énergies renouvelables et plusieurs autres, le Sénégal s’illustre comme étant une vitrine de toute l’Afrique, d’où la chance qu’auront les participants au prochain salon PSAO de s’y retrouver pour faire savoir leurs nombreux savoir-faire.

 

UN SALON AUX NOBLES OBJECTIFS 

Dès la sortie des fonts baptismaux du salon PSAO en 2021, les organisateurs de cet événement, au premier desquels une certaine Armelle Ngougni, ont clairement affiché leurs ambitions et les objectifs de cette rencontre annuelle panafricaine qui, édition après édition, prend des proportions à la mesure des rêves nourris par ses initiateurs. Chaque édition arrive avec son lot d’innovations, mais permet chaque fois de rectifier le tir et de mieux arrondir les angles en vue d’un PSAO sans cesse accrocheur. Les années ont beau passer, les éditions n’ont eu de cesse de se succéder, il n’en reste pas moins que le salon PSAO vise prioritairement à contribuer à la mise en œuvre de la politique industrielle nationale, en valorisant les filières porteuses. Au final, il y a en toile de fond la transformation locale du développement économique. En tout état de cause, ce salon soutient la vision d’une Afrique industrialisée, innovante et compétitive à l’échelle mondiale. Il s’agit en filigrane d’aider les différents hôtes à jouer pleinement un rôle central dans le renforcement de son leadership économique et industriel, afin de mieux contribuer au progrès de l’Afrique.

 

TEL UN BON VIN QUI SE BONIFIE AU FIL DES ANS…

Lorsqu’en 2021, la première édition du salon PSAO est annoncée, elles ne sont pas forcément nombreuses les personnes qui y voient une sérieuse plateforme des entrepreneurs africains, résolus à rivaliser d’égal à égal avec ceux des pays dits profondément industrialisés. Malgré le succès retentissant de cette première édition exclusivement virtuelle, il va encore exister quelques esprits sceptiques pour programmer la mort certaine de ce projet installé au chevet de l’économie africaine. Rien n’y fera. Armelle Ngougni et son équipe croient dur comme fer en leurs rêves d’une Afrique qui gagne. S’en suivront la deuxième édition à Douala au Cameroun en 2022 et la troisième en Côte d’Ivoire en 2024, après une pause d’une année en 2023. Pour les organisateurs, cette halte momentanée aura permis de « renforcer le réseau de partenaires pour mieux répondre aux attentes des exposants de plus en plus nombreux. »

Le salon PSAO n’a jamais dévié de sa trajectoire initiale. La ligne de conduite est toujours la même. Au Sénégal plus qu’ailleurs, le salon PSAO aura à cœur de promouvoir l’excellence et l’innovation des talents africains et des outremers africaines, combattre les préjugés et dépasser le « plafond de verre », accompagner les exposants, via le vaste réseau d’experts qualifiés qui grandit au fil des éditions et qui sont prêts à aider les participants à rehausser, le cas échéant, leurs standards commerciaux. Entre autres buts visés par;les têtes pensantes de ce rendez-vous du donner et du recevoir, il y a le souci de développer un networking à travers des connexions solides et fiables, la volonté de développer les dynamiques du partage et le transfert de compétences, sans oublier l’envie légitime de faciliter l’implantation territoriale de tous les exposants, d’où qu’ils viennent. C’est donc dire si le salon PSAO est une sacrée vitrine des génies de l’entrepreneuriat et des innovations d’Afrique et des outremers.

L’Afrique tout entière a donc de bonnes raisons de se réjouir de ce salon qui est une plateforme de mise en valeur et de découverte des innovations et des talents, centrée sur le continent. C’est un lieu d’échanges et de création d’opportunités entre dirigeants, créateurs, acheteurs, investisseurs et institutions. Depuis la première édition, le salon PSAO est une excellente vitrine des meilleurs produits et services nationaux, du continent et de ses outremers partenaires. Et pour donner les mêmes chances à tous les pays africains de bénéficier des bienfaits et des retombées de ce salon qui est loin d’avoir dit son dernier mot, la caravane PSAO fait le tour du continent. Chaque année, un pays est choisi pour être la capitale du business africain. À cette occasion, il y a en filigrane la valorisation de la diversité africaine des créateurs et les performances des produits et services sur tous les territoires. Ne pas profiter du salon PSAO serait une erreur pour les entrepreneurs africains qui gagneraient à comprendre que cet événement accompagne les entreprises à fort potentiel appelant des investissements de développement dans l’optique de favoriser les levées de fonds nécessaires, par le truchement de la mise en lien des différents partenaires.

Il est temps pour tous les entrepreneurs africains et des outremers, quels qu’ils soient, de saisir cette manne tombée du ciel. C’est une opportunité que la providence n’est pas obligée de renouveler. Ce n’est pas tous les jours que l’Afrique offre à ses fils et filles entrepreneurs la chance de se retrouver pour profiter d’un réseau de partenaires, d’un réseau business angels, d’un réseau d’investisseurs. En octobre prochain, les plus grands talents de l’entrepreneuriat africain, répartis dans douze secteurs d’activités porteurs, auront rendez-vous avec leurs destins, grâce au salon PSAO, rendu à sa quatrième édition dont les signes avant-coureurs donnent à comprendre qu’elle est celle de la consécration, non seulement pour les organisateurs, mais davantage pour les entrepreneurs qui se bousculent déjà aux portes. Aucun entrepreneur africain digne de ce nom ne devrait manquer le train de la richesse partagée qui le conduira au Sénégal. Le jeu en vaut forcément la chandelle.

Cyrille Kemmegne

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