LES JEUNES AFRO-CARIBÉENS FACE AUX DÉFIS DE L’AGRICULTURE

 

 

La place de l’agriculture dans la marche quotidienne de l’Afrique n’est plus à démontrer. Elle est un secteur majeur de la plupart des économies africaines et représente la principale source de subsistance pour une large partie des ménages du continent. 

Malheureusement, les jeunes semblent de plus en plus s’en désintéresser et l’urgence commande de les attirer vers cette activité pourtant aussi génératrice de revenus.

Combien sont-ils, les jeunes Afro-caribéens, qui savent que la terre ne ment pas ? De nombreuses statistiques donnent à voir et à comprendre à quel point les Africains de la jeune génération ont tourné le dos à l’agriculture, une activité qui pourtant, nourrit non seulement son homme, mais lui permet aussi de réaliser de grands bénéfices pécuniaires.

Difficile dès lors de s’expliquer qu’au fil des années, les jeunes agissent comme si l’agriculture était la voie ouverte à leur perte collecte.  Comme s’ils s’étaient passé le mot, ces jeunes négligent l’agriculture. Le faisant, ils ne savent pas qu’ils ouvrent grandes les portes à la menace de la sécurité alimentaire.

La grave crise alimentaire de 2007-2008 en Afrique suffit pour mettre en lumière les risques encourus par les pays dont les jeunes ont peiné à prendre la mesure des dangers qui pèsent sur ceux qui n’ont pas compris que sans une intense activité agricole, la sécurité alimentaire serait à des années-lumière d’être préservée.

UNE PRISE DE CONSCIENCE S’IMPOSE AUX JEUNES

La combinaison d’une génération d’agriculteurs vieillissante, de taux de chômage élevés chez les jeunes et d’une population en croissance rapide constitue une menace importante pour le secteur africain et la sécurité alimentaire.

Un constat s’impose donc. Au moment où les agriculteurs africains vieillissent, les jeunes Afro-caribéens s’éloignent de cette activité.

Si rien n’est fait pour redresser la barre, l’Afrique pourrait mourir de faim alors qu’elle dispose d’atouts incroyables susceptibles de la nourrir et de nourrir une bonne partie du reste du monde.

Si l’on admet que d’ici à 2050, l’Afrique subsaharienne comptera un tiers des jeunes du monde, il est de bon que ces jeunes apprennent à devenir les seigneurs de la terre en prenant la mesure de l’importance des activités agricoles.

C’est d’ailleurs l’un des défis des organisateurs de la deuxième édition des Produits et Services inspirés de l’Afrique et l’Outre-mer (PSAO), attendue à Douala, la capitale économique du Cameroun, les 1er et 2 juin 2022 prochains. Le jeu en vaut la chandelle.

Cyrille Kemmegne

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