Les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente et les industries créatives peuvent contribuer à leur façon à booster l’économie africaine en quête d’un second souffle. Malheureusement, elles sont encore toutes confrontées à quelques problèmes qui les nivellent vers le bas et constituent un véritable caillou dans la chaussure d’une Afrique de plus en plus consciente de son grand retard économique.
L’Afrique commence à en avoir marre d’être à la traîne du développement mondial. Plus le temps passe, plus les Africains réalisent combien leur continent, pourtant doté de grandes ressources de toutes sortes, a du mal à rassembler toutes ses chances de développement. Au fil du temps désormais, l’Afrique est témoin de l’émergence de secteurs clés qui redéfinissent son paysage économique. Le potentiel des énergies renouvelables, de l’agriculture intelligente et des industries créatives contribuent à la transformation et au développement du continent.
Les énergies renouvelables apparaissent comme le moteur du futur africain. Elles contribuent au développement à travers les investissements massifs et améliorent l’accès à l’électricité, en réduisant la croissance économique et en réduisant la dépendance aux énergies non durables. Autres grandes opportunités qu’offrent les énergies renouvelables, il y la création d’emplois et la durabilité environnementale. Pour ce qui est de la création d’emplois, l’essor des énergies renouvelables génère des emplois dans l’installation et la maintenance des infrastructures des infrastructures. Quant à la durabilité environnementale, la transition vers des sources d’énergie propres renforce la lutte contre les changements climatiques et préserve les écosystèmes.
L’adoption de pratiques agricoles intelligentes transforme positivement le secteur agroalimentaire. En témoignent l’augmentation de la productivité marquée par l’utilisation de technologies modernes. L’accès aux marchés et la réduction des déchets sont aussi des preuves que l’agriculture intelligente pourrait davantage bénéficier à une Afrique décidée à prendre le taureau par les cornes. Le temps des énergies renouvelables a sonné. Les secteurs artistiques, cinématographiques et musicaux contribuent à la création d’emplois et à la génération de revenus, tout en reflétant la diversité culturelle africaine. Le temps des énergies technologiques en Afrique s’accompagne d’innovation technologique et de rayonnement culturel.
DES ÉQUATIONS À RÉSOUDRE
Les énergies renouvelables font encore malheureusement face en Afrique aux problèmes de toutes toutes sortes. Il y a entre autres les financements limités, les infrastructures inadéquates, les besoins de formation avec, à la clé, un manque de compétences spécialisées qui constitue un défi pour l’adoption rapide des nouvelles technologies. La résolution de ces défis déterminera le destin de ces secteurs émergents en Afrique. Investir dans l’éducation, améliorer les infrastructures et mobiliser des financements stratégiques sont essentiels pour garantir une croissance durable et inclusive dans ces domaines cruciaux. Quoi qu’il en soit, l’avenir de l’Afrique est intrinsèquement lié à la prospérité de ces secteurs émergents. La troisième édition du salon PSAO y contribuera à coup sûr. À chacun de jouer sa partition.
Cyrille Kemmegne